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Dracula & Compagnie
Chapitre 1
La rédaction
Salut, moi c’est Chloé ! J’ai douze ans et je suis en 5e. Plus tard, je voudrais être détective.
Ma meilleure amie, Zoé, voudrait être maîtresse. Pas étonnant, elle n’a que des bonnes notes ! Moi, c’est un peu le contraire (surtout pour les math).
« Chloé, voulez vous bien répéter ce que je viens de dire ? » tonne justement M. Hernand, mon professeur de math. »
Vite, qu’est-ce qu’on fait, là ? Tout à coup, la cloche annonçant la fin du cours retentit. Sauvée par le gong !
Pendant que tous les élèves se dirigent vers la salle de français, Zoé me glisse :
« Tu l’as échappé belle ! Tu as bien faillis te prendre deux heures de colles à cause de King-Kong !
-Oui, mais j’ai bien vu son regard noir ; je ne pourrais pas lui échapper, la prochaine fois !
-Tu as intérêt à réviser tes leçons !»
On surnomme M. Hernand comme ça car il est gigantesque.
Pendant qu’on s’installe, Mme Rondin (notre prof’ de français) commence la leçon. Cette fois-ci, j’écoute attentivement. Ce n’est pas une leçon à la noix comme avec King-Kong ! La prof ‘ nous donne les devoirs pour la prochaine fois :
« Pour demain, je veux que vous me fassiez une rédaction de quelques lignes et que vous me racontez ce que vous voudrez faire comme métier plus tard. Je veux au minimum dix lignes. A demain ! »
De l’expression écrite ! J’adore ça !
Je rentre avec Zoé chez moi, en parlant de ceci et de cela.
Quand je suis chez moi, je file dans ma chambre pour faire mes devoirs.
Au passage, je vois mon imbécile de frère agglutiné sur le canapé en train de regarder n’importe quoi à la télé. Qu’ai-je mérité pour avoir un frère pareil ?!
Sur ma porte, je mets ma pancarte « défense de faire du bruit. Ici, quelqu’un travaille. »
Je me dépêche d’expédier mes exercices de math et d’histoire.
Il est 16H04. Maman a déposé mon goûter devant ma porte. Enfin, je me mets à l’expression écrite. TOC TOC TOC. Je viens juste de terminer mon travaille que ma mère entre dans ma chambre pour ranger du linge (sous prétexte).
« Tu as eu beaucoup de devoirs aujourd’hui ma chérie ? Tu n’as même pas goûté !
-Oui, je viens juste de terminer.
-Il est déjà 18 heures !
-Quoi ?!
-Eh bien, si quelqu’un m’avait dit que ma fille serait soudain aussi sérieuse, je ne l’aurais pas cru ! »
CRIC ! CRAC ! J’entends la clé de mon père dans la serrure.
« Salut tout le monde !
-Papa ! »
Je descends l’escalier en vitesse. Mon frère est déjà là pour accueillir notre père qui revient d’un voyage aux Etats-Unis, à Washingtons D.C. C’est normal, il est guide. Chaque fois, il nous ramène des cadeaux. Dès fois, il en ramène des très chouettes. Une fois, il m’a ramené une petite statuette sculptée dans du bois venant d’Afrique.
« Je vous ai ramené des petits cadeaux qui vous plairont, nous dit-il.
-Yes, crie-t-on en chœur, mon frère et moi. »
C’est qu’on a l’habitude ! Malheureusement…
« Mais je ne vous les donnerez qu’après le repas, poursuit-il d’une voix malicieuse que nous connaissons par chœur.
-Oh, rouspète-t-on pour la forme.
-Bon, moi, je vais aller chez le libraire avant qu’il ne ferme, dis-je en me rendant compte de l’heure.
-Tu n’y es pas encore allée ? S’étonne mon père.
-Non parce que mademoiselle faisait ses devoirs, ironise mon frère.
-Simon, je te préviens que si tu continus, tu auras affaire à moi !
- Simon, je te préviens que si tu continus, tu auras affaire à moi, » m’imite-t-il avec une voix débilement haute perchée qui fait penser à celle de Mme Bonron, ma prof’ de physique.
Et je pars avec mon argent de poche de la semaine en méditant sur la façon dont je pourrais étrangler mon frère. Le magasine que je vais acheter, c’est Top spies, le magasine pour celles qui veulent être détectives. Zoé et moi, on est fans de ce magasine. Il y en a un toute les semaines et on fait un coup c’est moi qui vais l’acheter, un coup c’est elle. Ensuite, celle qui l’a acheté le lit chez soit, puis le passe à l’autre le lendemain et celle-ci relève toutes les astuces pour faire un bon détective. Le lendemain, elle partage ses observations avec la première. Le libraire nous connaît très bien toutes les deux et il a deviné notre manège. C’est pour ça qu’il attendait devant sa boutique, anxieux comme tout. Bien sûr, c’est moi qu’il attendait ! Je lui explique pourquoi je suis en retard et, soulagé, il me met le magasine moitié moins cher. Il dit qu’il fera la même chose pour Zoé la prochaine fois. Ensuite, nous allons dans son salon qui se situe au-dessus de la librairie et m’offre un chocolat chaud comme chaque fois. Je repars ensuite à regrets. En rentrant chez moi, je pense à la rédaction et au cadeau de mon père. Je vais lire dans ma chambre, sur mon lit. Sur ma porte, je mets la pancarte «défense de faire du bruit. Ici, quelqu’un lit. » -j’en ai plein des comme ça !- Comme toujours, le magasine est génial. Il y a toujours la moitié d’un roman de détective qu’on recopie sur l’ordinateur pour avoir le roman en entier. J’ai tous finis et je m’ennuie. Soudain, ma mère toque à ma porte, entre et dit :
« Ma chérie, viens manger et surtout…
-Oui je sais, dis-je en soupirant, je ne fais pas de bruits parce que papa s’est endormit dans son fauteuil à cause de la fatigue du voyage et demain, il sera super désolé et il ne nous donnera nos cadeaux que demain soir.
-Ce n’est pas sa faute, le défend ma mère. »
Je descends sans faire de bruit et, oui, mon père est bien entrain de dormir dans son fauteuil.
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